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M'zelle Chaleeloo
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9 janvier 2009

Quand Pénélope atterit dans ma bible

Quand je vous dit que livres-hebdo devient mon livre de chevet ! Voici un article du 5/12 d'une mes blogueuses-ilustratrices préférées ! J'ai nommé...

Pénélope Bagieu
Tombée il y a un an dans l’édition, cette illustratrice dessine les
couvertures de nombreux éditeurs, est l’auteure de deux BD
vendues à 70 000 exemplaires et deviendra bientôt directrice de
collection.
Pénélope est une jeune fille dans le vent. Voilà son grand talent qui l’a fait devenir en quelques mois
une des illustratrices les plus demandées dans le secteur pratique. Cette espiègle Parisienne de 26
ans boit beaucoup de café, maîtrise comme personne l’humour et la palette graphique, se met
vraiment cette année au sport et se damnerait pour une paire de chaussures. Elle incarne la jeune
urbaine et colle à son époque.
Pour les filles. Depuis le début 2008, avec ses dessins, elle « donne un ton », selon sa définition de
son travail, à la collection « Patch » de First, des petits guides pratiques drôles et légers à destination
de la gent féminine, ainsi qu’à la série de manuels de Micro Application baptisée « Pour les filles »
(Excel 2007 pour les filles…). Et depuis peu – et c’est sa grande fierté – elle reprend le flambeau de
Claire Bretécher pour illustrer la collection « Est un jeu » de Librio, débutant par Le théâtre est un jeu.
Elle mettra en scène d’ailleurs le prochain catalogue de l’éditeur de poche. Elle multiplie les
couvertures de romans (Presses de la Cité, Danger public) et les illustrations de livres d’humour à
l’instar du ChamaSutra (La Martinière), du Cahier d’exercices pour adultes qui ont séché les cours
d’éducation sexuelle (Minerva) ou, dernièrement, de Vie de merde (Michel Lafon).
Pourtant, il y a encore un an et demi, elle sortait de l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs
avec une formation en cinéma d’animation. Elle avait un boulot alimentaire dans une galerie d’art, «
du gardiennage de tableaux », et déboulait au Salon du livre de Montreuil avec son book sous le bras.
Comme beaucoup d’illustrateurs, elle prend alors un agent qui lui conseille de se lancer à pleintemps.
« Ça fait un peu Zola mais j’ai contracté un emprunt et je me suis lancée. J’ai harcelé tous les
directeurs artistiques de magazines et tous les éditeurs autour du Carrefour de l’Odéon. Au bout de
trois mois j’ai décroché les premiers contrats. » C’est la publicité qui remarque d’abord son travail et
qui reste encore aujourd’hui son activité principale. Du moins la plus lucrative. Dernièrement, elle a
signé la campagne pour les plats cuisinés Marie (télévision et affichage) ainsi que celle de Bourgeois.
Les aventures de Pénélope Jolicoeur. En parallèle, Pénélope raconte sa vie sur un blog, qui
réunit quotidiennement 25 000 visiteurs à travers un double virtuel : Pénélope Jolicoeur
(www.penelope-jolicoeur.com). C’est ainsi que Jean-Claude Gawsewitch la repère et lui propose
d’éditer ses aventures. Ma vie est tout à fait fascinante paraît en janvier 2008 avec un petit tirage à 2
000 exemplaires. Aujourd’hui, 40 000 albums ont été écoulés en librairie. En septembre, elle publie
Joséphine dont les sorties atteignent déjà 27 000 volumes. Les deux opus sont réunis pour Noël, dans
un coffret au tirage limité de 3 000 exemplaires.
Et comme décidément Pénélope Bagieu est dans le vent, Jean-Claude Gawsewitch lui propose une
nouvelle mission : prendre en charge une collection de bandes dessinées en apportant trois projets
par an. Elle deviendra donc officiellement éditrice en mars avec la publication d’un album hilarant,
signé Leslie Plée, une jeune blogueuse qui raconte son quotidien de « libraire » dans un Cultura près
de Rennes.
Pénélope ne chôme donc pas. Et quand elle ne travaille pas ? « J’aime jouer du ukulélé, regarder des
documentaires animaliers. Mon bonheur ultime quand j’ai envie de tuer tout le monde : aller dans un
bistrot après le boulot, commander une planche de charcuterie et un verre de rouge, et lire Le Monde.
C’est mon yoga… Puis pour “la minute pouffe” : j’adore me faire les ongles. »
ANNE-LAURE WALTER

Grâce à ça je vais peut-être même pouvoir l'acheter dans ma bibli !

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